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30 juin 2005

Chronologie de la deuxième Intifada (2000-2001).

Chronologie de la deuxième Intifada (2000-2001).

2000

Septembre 2000

28 septembre - Le chef du Likoud, Ariel Sharon, se rend sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem.

Le lendemain, ce sont les premiers heurts, les premières victimes et le début de la seconde intifada.

Octobre 2000

16-17 octobre - Israéliens et Palestiniens acceptent de se retrouver autour de la même table à Charm El-Cheikh. Après 24 heures d’incertitude, un accord oral en trois points est finalement trouvé : « fin de la violence », mise en place d’une « commission d’enquête » sur les affrontements et reprise des négociations dans le cadre du processus de paix.

21-22 octobre - 25e Sommet arabe au Caire, (sommet extraordinaire),en présence de quatorze chefs d’Etat arabes. Si les participants accusent Israël de mener « une guerre contre le peuple palestinien », ils n’adoptent aucune mesure drastique à l’encontre de l’Etat hébreu.

Novembre 2000

1er novembre - Rencontre entre Yasser Arafat et Shimon Peres qui veulent mettre fin aux violences

21 novembre - L’Egypte rappelle son ambassadeur en Israël après les attaques aériennes et navales de Tsahal sur Gaza, suite à l’attentat contre un bus scolaire d’enfants de colons.

28 novembre - Les députés de la Knesset adoptent une motion préconisant la dissolution de l’Assemblée israélienne et la convocation d’élections générales anticipées.

Décembre 2000

1er-9 décembre - Ehud Barak annonce sa démission, les élections auront finalement lieu le 6 février 2001. Un gouvernement d’union nationale est à l’ordre du jour. Un débat s’engage sur l’opportunité d’abroger la loi prévoyant l’élection du premier ministre au suffrage universel direct.

21 décembre - Le parti Meretz (gauche du parti travailliste) refuse d’accorder l’investiture à Shimon Pérès pour les élections législatives anticipées.

Relance du processus de paix sur l’initiative de Bill Clinton

28 décembre - Le sommet de Charm el-Cheick où devait se réunir Ehud Barak, Yasser Arafat et Bill Clinton autour de Hosni Moubarak, est finalement annulé. Les deux camps expriment de multiples réserves aux propositions américaines. Israël s’oppose à une souveraineté palestinienne sur l’esplanade des Mosquées. Les Palestiniens refusent de renoncer au principe d’un droit au retour pour les réfugiés.

2001

Janvier 2001

4 janvier - Reprise des négociations israélo-palestiniennes à Washington. Mais à quelques semaines de la passation de pouvoir à la Maison blanche, le président Bill Clinton échoue dans ses efforts en vue d’arracher un accord définitif de paix entre Israël et les Palestiniens. « Tout ce qui peut arriver », déclare-t-il, sera désormais du ressort de son successeur George Walker Bush.

8 janvier - Plus de 100 000 Israéliens manifestent contre la division de Jérusalem et exigent le maintien total de la ville sous souveraineté israélienne.

20 janvier - George.W. Bush , élu sans avoir acquis la majorité des voix, prête serment à Washington et devient le 43e président des États-Unis.

21-27 janvier - Les pourparlers de Taba en Égypte s’achèvent sans accord de paix. L’hypothèse, un moment évoquée, d’une rencontre entre Ehoud Barak et Yasser Arafat avant l’élection israélienne du 6 février, est annulée. Elle aurait dû se dérouler à Stockholm - dont le gouvernement assume la présidence de l’Union européenne.

Février 2001

6 février - Le candidat de la droite, Ariel Sharon est élu premier ministre d’Israël avec 62,5 % des voix (pour un taux de participation de 62% dans un pays où, habituellement, 80% des inscrits viennent voter. Dès la publication des résultats, Ehoud Barak annonce qu’il va abandonner son mandat de parlementaire et ses responsabilité à la tête du Parti travailliste.

Mars 2001

7 mars - A soixante-treize ans, le chef de la droite israélienne Ariel Sharon est investi premier ministre d’un gouvernement d’union nationale par le Parlement. Le 29° gouvernement d’Israël vingt-six ministres et douze vice-ministres - le plus nombreux dans l’histoire du pays, est soutenu par une coalition de huit partis lui assurant une majorité d’au mois 73 députés sur 120 à la Knesset.

11 mars - L’armée israélienne impose un blocus total de Ramallah en bloquant tous ses accès par des barrages.

14 mars - Deux Palestiniens sont tués et dix autres blessés lors de heurts avec l’armée israélienne à l’occasion de manifestations de protestation contre le bouclage des territoires.

27 mars - Trois personnes tuées dans un attentat suicide à l’explosif dans le nord d’Israël, par un kamikaze palestinien qui fait exploser une charge devant un groupe de jeunes israéliens.

28 mars - Israël lance le soir du 28 mars une série de raids par hélicoptères à Gaza et en Cisjordanie en riposte contre les derniers attentats perpétrés en Israël, faisant au moins deux morts et une soixantaine de blessés. Le même soir, les responsables israéliens annoncent qu’engagé dans une épreuve de longue haleine, leur pays ne répondrait plus au coup par coup, mais prendrait l’initiative des opérations.

Fin du premier sommet arabe ordinaire depuis la Guerre du Golfe à Amman.

31 mars - Dans la nuit du 31 mars au 1er avril, une centaine d’hommes d’unités spéciales de l’armée israélienne, capturent au nord de Ramallah (Cisjordanie) 6 militants palestiniens, dont 5 de la garde personnelle de Yasser Arafat - la force 17. C’est une incursion inédite de la part de l’armée israélienne dans la zone autonome palestinienne depuis le début de l’Intifada. Dans le même temps, des colons juifs de Hébron enterraient un bébé de 10 mois, tué par un tireur palestinien.

Avril 2001 Attaque par le Hezbollah d’une position israélienne dans les hameaux de Chebaa où un soldat israélien est tué. (Zone revendiquée par le Liban et occupée par Israël en 1967. Elle n’obéit donc pas à la résolution 425 du Conseil de Sécurité - qui ne traite que du territoire occupé en 1978 - en vertu de laquelle l’armée israélienne avait évacué le Liban en mai 2000).

14 avril -

15 avril - Israël avertit que Beyrouth et Damas « paieront le prix » de toute action anti-israélienne du Hezbollah.

16 avril - Une station radar, à Dahr-el-Baïdar (à l’est de Beyrouth), est la cible d’une opération aérienne israélienne. C’est la première fois depuis 1982 que les forces syriennes au Liban, évaluées à quelque 35 000 hommes, sont directement visées. D’après les services de sécurité libanais, au moins deux soldats syriens sont tués et cinq autres blessés. Cette opération est une réponse aux événements du 14 avril.

Nuit du 17 au 18 avril - L’armée israélienne se retire des zones de la bande de Gaza (zone de Beit Hanoun, à l’extrémité nord-est de la bande de Gaza) qu’elle occupait depuis la nuit de lundi 16 avril. Ce retrait donne à penser qu’Ariel Sharon a cédé à une pression américaine.

18 et 19 avril - Les incursions israéliennes se poursuivent à Gaza malgré la pression américaine. Des Palestiniens répondent par des tirs de mortiers. Ariel Sharon réunit son cabinet de sécurité en séance extraordinaire afin d’étudier de possibles ripostes militaires aux tirs de mortier palestiniens.

Yasser Arafat reçoit à Ramallah (Cisjordanie) une délégation de la Chambre des représentants américaine pour tenter de réaffirmer son engagement dans le processus de paix.

21 avril - Rencontre israélo-palestinienne sur la sécurité au point de passage d’Erez, entre Israël et la Bande de Gaza. Selon un communiqué israélien, la rencontre établit que la coopération en matière de sécurité continuera entre les deux parties.

22 avril - Un attentat à la bombe près d’un arrêt d’autobus dans le centre de Kfar Saba (banlieue de Tel Aviv) fait deux morts et 39 blessés. Le Hamas revendique cette action.

23 avril - Un enfant palestinien est tué dans le sud de la bande de Gaza : c’est la 400e victime palestinienne au Proche-Orient depuis la reprise de l’Intifada le 28 septembre 2000.

Un attentat dans la ville d’Or Yehuda, au sud-est de Tel Aviv, revendiqué par le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), fait quatre blessés.

29 avril - Après un entretien avec le président égyptien Hosni Moubarak, le ministre israélien des Affaires étrangères Shimon Peres annonce que l’Etat hébreu va commencer à alléger les mesures pesant sur les Palestiniens en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza.

Mai 2001

2 mai - Une réunion du cabinet israélien de sécurité, présidée par Ariel Sharon, se tient pour la première fois dans une colonie juive, à Ofra.

Des blindés et des bulldozers israéliens font une incursion pendant la nuit dans le camp de réfugiés de Rafah, près de la frontière égyptienne dans la bande de Gaza, tuant un adolescent et détruisant au moins une dizaine de bâtiments, selon les autorités palestiniennes et un témoin sur place.

5 mai - Le journal anglais The Independent publie des extraits du rapport préliminaire de la commission internationale conduite par le sénateur américain George Mitchell sur les violences en Israël. Le rapport demande qu’Israël mette fin à toute colonisation dans les territoires palestiniens et cesse d’utiliser des balles en caoutchouc.

Yasser Arafat appelle à la convocation d’un sommet pour examiner les conclusions de la commission Mitchell.

7 mai - Jacques Chirac et le roi Abdallah II de Jordanie appellent « à la raison Israéliens et Palestiniens », en les encourageant à accepter l’initiative de paix égypto-jordanienne, qui prévoit un cessez-le-feu d’un mois pour que les pourparlers de paix puissent reprendre.

13 mai - Israël défend une politique dure de « liquidation » d’activistes palestiniens et de « croissance naturelle des colonies ». Tsahal effectue une sixième incursion dans la bande de Gaza. Plusieurs raids sont lancés en zone palestinienne de la bande de Gaza, blessant une quinzaine de personnes.

15 mai - Les Israéliens fêtent le 53eme anniversaire de la création de l’Etat d’Israël, appelé Naqba (grande catastrophe) par les Arabes. Quatre Palestiniens sont tués et plus de 200 autres blessés lorsque des marches de protestation ont dégénéré en affrontements avec les soldats israéliens.

Une femme israélienne trouve la mort lorsque des Palestiniens ouvrent le feu sur leur voiture, en Cisjordanie.

Selon Yasser Arafat, la « route de la paix » passe « par un retrait de l’armée et des colons des terres arabes et palestiniennes aux frontières de 1967 ».

18 mai - Un attentat-suicide commis par un kamikaze du Hamas à l’entrée d’un centre commercial bondé de la station balnéaire israélienne de Nétanya fait cinq morts, dont le porteur des explosifs, et plus de 70 blessés.

En réponse les Israéliens envoient des chasseurs F-16, une première depuis la guerre israélo-arabe de 1967. Les villes de Ramallah, Naplouse, Tulkarem, en Cisjordanie sont bombardées.

19 mai - Les représentants des pays de la Ligue arabe demandent à l’ensemble des gouvernements arabes de rompre tout contact politique avec Israël tant que l’Etat hébreu n’aura pas cessé les actions militaires contre les Palestiniens.

21 mai - La commission Mitchell préconise un gel de l’extension des colonies juives de peuplement en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza et l’incarcération des terroristes palestiniens pour tenter de mettre fin à huit mois de violences.

Le secrétaire d’Etat américain Colin Powell nomme un médiateur spécial, William Burns, afin d’aider les deux parties à mettre en œuvre les conclusions du rapport Mitchell.

La presse israélienne et des responsables politiques dénoncent l’utilisation des avions F-16. Ariel Sharon campe sur sa position de fermeté.

23 mai - En visite à Paris, Yasser Arafat souhaite la tenue « rapide » d’un sommet international pour appliquer les recommandations du rapport Mitchell et exige une pause immédiate dans la colonisation israélienne, en préalable au retour des pourparlers de paix : il faut que se tienne une réunion « des membres de la réunion de Charm el-Cheikh et de la commission Mitchell le plus rapidement possible, afin d’oeuvrer à l’application de ces recommandations, et d’établir à la fois un mécanisme d’application et un calendrier ».

Fin mai - Vingt -trois plaignants (dont vingt deux rescapés de Sabra er Chatila) déposent une plainte collective au parquet de Bruxelles contre Ariel Sharon pour atteinte aux droits de l’Homme et crimes de guerre.

31 mai - Mort au Koweït de Fayçal Husseini, ministre chargé du dossier de Jérusalem au sein de l’Autorité palestinienne et fondateur en 1979 de la société des études arabes à la Maison de l’Orient.

Juin 2001

24 juin - Visite officielle de Ariel Sharon aux Etats-Unis qui s’entretient pour la deuxième fois avec le président Bush depuis sa prise de fonction à la la tête du gouvernement d’Israël le 7 mars. Des divergences apparaissent notamment sur le gel de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens et les conditions pour l’application du rapport Mitchell.

27 juin - Le secrétaire d’Etat Colin Powell entame une tournée au Proche-Orient. Peu avant sa rencontre avec le secrétaire d’Etat à Jérusalem, Ariel Sharon se prononce une nouvelle fois contre tout démantèlement de colonies dans les territoires palestiniens : « les colonies ne sont pas un obstacle à la paix ».

Juillet 2001

5 et 6 juillet - Visite officielle controversée de Ariel Sharon en France.

13 juillet - Nouvelle escalade de violences dans les territoires occupés. Depuis le cessez le feu décrété un mois auparavant, en moyenne une personne a été tuée par jour.

Fin juillet - Le parquet de Bruxelles se déclare compétent pour instuire la plainte contre Ariel Sharon.

31 juillet - A Jérusalem, la police israélienne investit la plupart des lieux publics, tandis qu ’une explosion détruit les locaux du Hamas à Naplouse, en Cisjordanie, confirmant la politique affichée d’Israël d’éliminer les militants palestiniens impliqués dans des attentats.

Août 2001

6 août - L’Autorité palestinienne refuse d’arrêter les sept Palestiniens les plus recherchés par Israël, toujours résolu à poursuivre sa politique d’opérations « ciblées »à l’encontre des « terroristes. »

9 août - L’attentat suicide à Jérusalem ouest, le plus meurtrier depuis le début de l’Intifada (17 morts et 90 blessés), est revendiqué par le Djihad islamique.

10 août - Israël fait occuper par sa police la Maison d’Orient, siège officieux de l’OLP à Jérusalem-Est, le lendemain d’un attentat à Jerusalem-Ouest (16 morts et plus de 80 blessés)

14 août - Pour la première fois depuis le début de l’Intifada Tsahal s’introduit dans une ville sous contrôle palestinien, à Jénine, en Cisjordanie.

25 août - Trois soldats israéliens tués dans l’attaque d’une colonie juive de la bande de Gaza par un commando palestinien.

26 août - Des F-16 israéliens bombardent le quartier général de la police palestinienne à Gaza, Deir El-balah et Salfit.

27 août - Abou Ali Moustapha, chef du FPLP (Front populaire de libération de la Palestine) est tué par deux missiles de l’armée israélienne à Ramallah. L’Autorité palestinienne y voit une provocation pour une « guerre totale et sans limite ».

29 août - Israël s’empare de plusieurs secteurs de Beit Jala, sous contrôle palestinien depuis 1995 en vertu des accords intérimaires de paix d’Oslo. L’incursion est condamnée par la communauté internationale, en particulier par les Etats-Unis.

Septembre 2001

3 septembre - Le haut représentant pour la politique étrangère de l’Union européenne, Javier Solana, entame une tournée au Proche-Orient. Appuyé par le roi Abdallah de Jordanie, Javier Solana tente de favoriser une rencontre entre Yasser Arafat et Shimon Peres.

12-13 septembre - L’armée israélienne tue une dizaine de Palestiniens lors d’une incursion dans la localité autonome de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Le siège du gouvernorat de la ville est détruit.

26 septembre - Au terme d’une rencontre entre Yasser Arafat et Shimon Peres, Israéliens et Palestiniens décident de reprendre leur coopération sécuritaire pour consolider le cessez-le-feu.

Octobre 2001

2 octobre - Pour la première fois de manière aussi nette depuis le début de son mandat, George Bush se déclare favorable à la création d’un Etat palestinien, à la condition que celui-ci reconnaisse le droit d’Israël à exister : " L’idée d’un Etat palestinien a toujours fait partie de (notre) vision, dès lors que le droit Israël à exister est respecté. "

3 octobre - Des chars pénètrent au nord de la ville de Gaza. 6 palestiniens tués.

4 octobre - Dix nouvelles colonies juives ont été créées depuis juillet dans les territoires palestiniens occupés, selon le mouvement israélien La Paix Maintenant.

17 octobre - Le ministre démissionnaire israélien du Tourisme, Rehavam Zeevi, est assassiné à Jérusalem par le FPLP.

18-21 octobre - En représailles à l’assassinat de Rehavam Zeevi, l’armée israélienne investit les faubourgs de six villes sous contrôle palestinien en Cisjordanie, dont Ramallah, Jénine et Bethléem. Plus de 40 Palestiniens seront tués en une semaine.

28 octobre - Deux Palestiniens tuent quatre personnes à Hadera (nord d’Israël) avant d’être abattus à leur tour.

Novembre 2001George W. Bush se prononce officiellement pour la création d’un Etat palestinien dans le cadre d’un règlement de paix. « Nous travaillons pour arriver au jour où deux Etats, Israël et la Palestine, vivront ensemble en paix dans des frontières sûres et reconnues, comme demandé par les résolutions du Conseil de sécurité », déclare-t-il devant l’Assemblée générale de l’ONU.

10 novembre -

19 novembre - Le secrétaire d’Etat américain Colin Powell nomme le général Anthony Zinni conseiller spécial pour le Proche-Orient. Dans sa déclaration, il évoque « une région où les Israéliens et les Arabes peuvent vivre ensemble en paix, sécurité et dignité, [...] où deux Etats, Israël et la Palestine, peuvent vivre côte à côte à l’intérieur de frontières sûres et reconnues. »

La justice belge cite à comparaître Ariel Sharon le 28 novembre à Bruxelles dans le cadre de la plainte déposée contre lui par 23 Libanais et Palestiniens, dont 22 rescapés, pour son rôle actif dans les massacres de Sabra et Chatila.

23 novembre - Assassinat dans un raid d’hélicoptères près de Naplouse (Cisjordanie) de Mahmoud Abou Hannoud, un des principaux chefs militaires du mouvement islamiste palestinien Hamas.

26 novembre - Le général Anthony Zinni et le secrétaire d’Etat adjoint Williams Burns entament une mission de paix dans la région.

27 novembre - Deux Palestiniens tirent dans la foule à Afoula, dans le nord d’Israël, tuant deux passants avant d’être abattus à leur tour.

29 novembre - Un Palestinien tué par l’armée israélienne près de Naplouse devient le 1.000e mort depuis le début de l’Intifada, quatorze mois auparavant.

Décembre 2001" Vengeant " Mahmoud Abou Hannoud, le Hamas organise trois attentats suicide à Jérusalem-Ouest et à Haïfa (nord d’Israël), qui tuent 28 Israéliens, et font plus de 200 blessés. La police palestinienne arrête 75 militants du Hamas et du Djihad islamique.

1er-2 décembre -

3 décembre - Israël détruit l’héliport d’Arafat et la piste de l’aéroport de Gaza.

4 décembre - Israël lance des raids d’une ampleur sans précédent dans les territoires palestiniens. Ariel Sharon accuse Yasser Arafat d’être directement responsable des attentats des jours précédents et le confine à Ramallah.

10 décembre : L’Union européenne demande à Yasser Arafat de démanteler les « réseaux terroristes du Hamas et du Djihad islamique » et à Israël « le retrait de ses forces militaires, l’arrêt des exécutions, la levée des bouclages et le gel des implantations ».

12/15 décembre - Trois attentats palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza font 13 tués. Israël lance des représailles massives contre des installations de l’Autorité palestinienne (raids de F16 à Gaza près des bureaux de Yasser Arafat) et décide de rompre toute relation avec Yasser Arafat, qu’il accuse de « ne rien faire contre le terrorisme », le déclarant « politiquement hors-jeu ».

16 décembre - Yasser Arafat lance un appel à l’arrêt total des attaques armées contre Israël.

24 décembre - Ariel Sharon, empêche Yasser Arafat de se rendre à Bethléem, en Cisjordanie, pour y célébrer, comme chaque année depuis 1995, la messe de Noël.

26 décembre - Le « faucon » Benyamin Ben Eliezer, ministre israélien de la Défense dans le cabinet d’Ariel Sharon, est élu à la tête du Parti travailliste.

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